Il est bien connu que la longueur d'un texte peut varier en fonction de la paire de langues avec laquelle on travaille. Rien qu'un exemple : un texte sera, dans toutes les langues européennes, plus long qu'un texte en anglais ("la différence de longueur pouvant souvent atteindre 30 pour cent").
Puisque la longueur de la traduction des documents sous forme papier augmente, les traducteurs doivent adapter les éléments tels que le nombre de pages, les références et les index. Dans le cas des interfaces de logiciels, les traducteurs ou les localisateurs doit adapter la taille des boîtes de dialogue et des boutons et afin que ces derniers puissent contenir l'ensemble du texte cible. Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de traduire les éléments de l'interface utilisateur, il est préférable de conserver les noms de menus, les commandes et les autres passages de texte aussi courts que possible.
En général, les outils de localisation de logiciels permettent à leurs utilisateurs de modifier la taille des boîtes de dialogue. Toutefois, les traducteurs doivent rester créatifs, préférer les traductions courtes, abréger les mots et utiliser la même terminologie dans tous les éléments du logiciel, c'est-à-dire le logiciel en lui-même (interface) et la documentation (cf. Esselink, 2000 : 67).